18 septembre 2014.
Vous avez peut-être jeté un oeil distrait, ou vous n’avez pas remarqué, le non-évènement de la tentative d’indépendance ratée de l’Écosse.
Cela ne nous concerne pas, c’est si loin …
Alors peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi la Catalogne souhaite également se séparer de l’Espagne ?
Que peut-il y avoir derrière ces tentatives démocratiques surprenantes au premier abord ?
Il y avait cette semaine un très bon début de diagnostic dans l’éditorial de Jean-Claude Kieffer des dernières nouvelles d’Alsace, sous le titre « La douche écossaise ».
Je cite : « …. pourtant, une autre raison mérite d’être invoquée : celle de vouloir être gouverné au plus près, et non par une bureaucratie centralisée – à Bruxelles ou dans les capitales nationales – avec ses chapelles élitaires si éloignées des préoccupations quotidiennes. »
Excellents éléments de reflexion pour un gouvernement qui s’apprêterait à regrouper des régions, et à continuer d’éloigner les points de décision des lieux et personnes concernés, coup de semonce également pour le monstre bureaucratique Européen.
Il est revigorant de voir que, même si ces tentatives sont des échecs pour l’instant, le projet est capable de mobiliser les foules, et peut-être pourra-t-on voir naître bientôt des démocraties de proximité, qui permettront de gérer efficacement les « crises de croissance » (1) à venir.
Vive l’Alsace !
Allez, courage, fuyons !
Egavar
(1) cf mon article intitulé « La crise ? C’est fini ! »