Vandalisme au rucher : quel(le) coupable ?

Après la première nuit de vandalisme et la stupeur passée, ma première réaction a été de fermer la face avant du rucher …

Avec des fermetures grossières pour commencer : elles n’ont servi à rien et la deuxième nuit a été tout aussi désastreuse. Mais grâce à la caméra-piège nous pouvions enfin mettre un « visage » sur le vandale.

Il s’agit en fait d’une martre (d’une fouine ?) qui a pris goût au miel après sa première visite. Après mes premiers travaux de colmatage (trop sommaires) il ne lui a pas fallu plus de quelques secondes pour trouver un nouveau passage. C’est seulement lorsque le plus petit interstice ne dépassait pas 4 cm x 10 cm que les ruches étaient enfin à l’abris, enfin je le croyais. Chaque nuit, la caméra rapporte les incursions de l’animal qui arrive à se déjouer de tous les pièges. Les ruches sont pour l’instant en sécurité, pour combien de temps ? Ses dents acérées ont réussi a déchiqueter du contre-plaqué de 5 mm et les cloisons en polycarbonate souffrent à chaque attaque …

C’est incroyable, cette « petite bête » (de 1,5 kg environ tout de même) est arrivée à passer par cet espace entre deux ruches (4 cm de hauteur et 9 cm de largeur) ! J’ai depuis posé des intercalaires entre chaque ruche, vissées sur la planche évidemment.