Connaissez-vous Pierre Rabhi ?
Il fait partie des personnalités du monde des « décroissants » auxquelles je me réfère souvent, en partie pour son approche humaine de la question écologique mais également pour son courage à se lancer dans des entreprises ambitieuses comme Kokopelli ou Colibris ( http://www.colibris-lemouvement.org/colibris/la-legende-du-colibri, voir sa biographie, car la liste est longue !).
Enfin j’aime aussi beaucoup le lien qu’il entretient entre sa vie, ses activités et la poésie.
Justement, à propos de poésie et de colibri.
Dans ses conférences, Pierre Rabhi a pour coutume de raconter une fable, d’origine amérindienne, que je rapporte ici et que vous retrouverez sur le site de Colibris :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »
Voilà, dans mon billet précédent je vous avais promis de donner quelques pistes sur « quoi faire et comment faire pour décroître ? »
Pierre Rabhi nous donne là le secret de sa réussite, et une première piste dans cette direction.
Courage , Fuyons !
Egavar
L’oeuvre de Pierre Rabhi, agroécologie :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rabhi
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