Parmi les changements qu’il nous faut opérer dans nos vies pour aboutir à une société plus durable, il en est un, plus impalpable que tous les autres et qui pourtant les résume tous : changer notre rapport au temps : au temps qu’il fait et au temps qui passe, changer notre compréhension de l’énergie, de la puissance, et donc du pouvoir. Une rubrique où il est question de kilowatt-heure, d’énergie, de Joules, de carburant et de … SMIC.
Soyons fous : supposons que les plans intelligents élaborés par toutes les bonnes volontés de la planète se réalisent, que la température moyenne n’augmente que de 1,5 degrés en 30 ans et qu’un beau matin de printemps 2050 nous re-découvrions le petit village de Grandlieu (300 habitants en 2022), situé en moyenne montagne, à 500 mètres d’altitude. Reportage.
Une expression que je croyais s’enfoncer petit à petit dans l’oubli et qu’on pourrait maintenant considérer comme une provocation, le résultat d’une ignorance forcément volontaire de la situation actuelle, même si le propos reste inscrit dans le discours de beaucoup de dirigeants sur la planète et notamment dans les professions de foi de maint responsables politiques de l’UE et du gouvernement français, bien sûr.
Le développement durable, c’est prétendre continuer à croître économiquement, c’est à dire à continuer à produire plus, extraire plus, polluer plus, jeter et détruire plus, sans limite, le tout en promettant que la planète restera vivable pour nos descendants (et pour nous-même !). Une belle illustration de l’expression « faire l’autruche » !
Reprenons les faits :
nous constatons que ce que prédisent les scientifiques depuis les années 1980 se réalise, visiblement encore plus vite et plus fort que prévu : tempêtes, inondations, sécheresses, canicules, baisse de la biodiversité et de la production agricole mondiale, pandémies … Il est donc urgent de ralentir la destruction de la planète sous peine de voir Sapiens disparaître
la population mondiale continue d’augmenter +1 milliard en 11 ans, et le rythme ne baisse pas : 2% par an pour encore des décennies
les pays qui n’ont pas encore atteint les conditions de vie au standard nord-américain et européen revendiquent le droit à construire les infrastructures nécessaires, et une partie croissante de la population mondiale adopte ce mode de vie (consommation d’énergie, de biens manufacturés, de viande …)
la décroissance s’impose donc pour absorber les deux phénomènes et pour essayer d’enrayer la catastrophe écologique qui se déroule sous nos yeux
Dans cette situation, comment oser prôner le « développement » , synonyme de « croissance » (que l’on ose plus utiliser) ? L’argument utilisé par les plus riches et leurs marionnettes politiques est qu’il est possible de faire croître l’économie sans augmenter la consommation de bien matériels, grâce à une économie de services … le découplage entre croissance et impact écologique … un seul mot me vient en tête : foutaise.
Timothée Parrique en a fait la démonstration dans sa thèse qui a été reçue et primée en 2019 : un gros pavé passionnant mais ardu à lire. Heureusement l’auteur en a fait un livre « Ralentir ou périr: L’économie de la décroissance » que chaque chantre du développement durable doit impérativement lire avant de reprendre la plume sur le sujet.
Il n’aura pas échappé au lecteur que, depuis un certain temps déjà, le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest. A force de le voir scander chacune de nos journées, à force de vivre une bonne partie de notre vie sous des éclairages artificiels, nous n’y faisons même plus attention, sauf quand il nous fait défaut au moment des vacances. Je voyais récemment dans les regards de l’assistance une lueur de doute lorsque je proposais de s’occuper principalement du soleil et de l’eau pour nos plantations, que le reste se ferait tout seul. Et pourtant cela est si vrai ! Cet article complète la série commencée en 2022 sur les cycles naturels, il essaie de déchiffrer le cycle complexe de l’énergie et quelques mécanismes qu’il faut connaitre
Dans la première partie de cet article nous sommes retournés sur les premiers pas de la permaculture en résumant le premier livre décrivant le concept, intitulé « permaculture one », écrit par Bill Mollison et David Holmgren en 1978. Dans cette deuxième partie je propose une analyse critique mettant en avant ce qui peut facilement être adapté en Europe et les points discutables de la proposition
Vous êtes les bienvenu(e)s sur mon site sans prétentions. Il m’a semblé que la seule action vraiment à ma portée pour aider mes contemporain(e)s dans la grande dégringolade écologique qui nous attend était d’écrire et de communiquer, en mettant mon expérience de journalisme technique au service de « la cause ». J’ai donc ouvert ces pages; les abonné(e)s du magazine Fruits et Abeilles me retrouvent chaque mois dans la rubrique permaculture et je réponds aux demandes des associations qui souhaitent ouvrir le débat le temps d’une conférence, en toute simplicité.
Un grand merci à Freddy Zimmermann, le président de l’Union des Fédérations Arboricoles et Apicoles d’Alsace et de Moselle et ami de longue date qui m’a ouvert la porte, tant à la rédaction de Fruits et Abeilles que dans la mise sur pieds des premières conférences il y a des années de cela.
N’hésitez pas à commenter et alimenter le débat !
Vous trouverez quelques mots sur mes convictions sur ma page « indignons-nous ! »
Les vagues de chaleurs inégalées, les incendies et autres catastrophes de cet été vont probablement convaincre les plus septiques de la nécessité d’agir, du besoin de s’attaquer à la crise écologique qui couve depuis un siècle. L’aventure décevante de la convention citoyenne pour le climat (CCC) en France pose la question : y-a-t-il un plan qui nous permettrait de limiter les dégâts d’ici 2050 ? Qui aura le courage de l’appliquer ? La société civile s’est mobilisée ces deux dernières années pour produire des plans très élaborés et très sérieux. Petit tour de quelques propositions hexagonales et d’ailleurs.
Dans les années 2000, Kofi Annan, alors secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies commande un rapport d’Evaluation des écosystèmes pour le millénaire. Son objectif sera d’évaluer l’ampleur et les conséquences de la pression de l’homme sur son environnement et d’en tirer des préconisations pour le nouveau millénaire. Ce rapport consacre l’expression « Services Ecosystémiques », apparue dans les années 1980, qui désigne les services « fournis » par les écosystèmes et dont les humains « bénéficient ». Etant donné notre ambition de respecter et utiliser autant que possible les processus naturels, nous sommes, en tant que « permies », très sensibles à ce sujet …enquête
20h Salle des fêtes, 3 rue du Scheibenberg – entrée libre
Le vendredi 22 avril j’ai eu le plaisir de répondre à l’invitation de l’association des arboriculteurs et bouilleurs de cru de la vallée de Villé pour une soirée dont le thème était « 7 clés pour une transition plus humaine ». J’y faisais la synthèse de mes réflexions de ces deux dernières années sur la « transition écologique » qui nous attend; synthèse nourrie par des lectures, les conférences et les interviews données par des philosophes, des scientifiques, des activistes, des écrivains etc …
« 7 clés » parce qu’au travers de tout ce que j’ai pu voir et lire ces deux dernières années, ces sept thèmes que j’aborderai dans cette soirée me semblent cristalliser les domaines dans lesquels il faudra (faudrait) changer notre comportement pour pouvoir éviter (affronter) ce qui arrive à grands pas : une dégringolade incontrôlée. Nous aurons besoins de rationalité, d’humilité, de collectif, de bienveillance, de solidarité, de philosophie, de politique, ce sont les sept clés (les « facteurs de succès ») que je propose.
Vous trouverez ci-dessous quelques pages de cette présentation et quelques liens sur des articles et sites d’intérêt.
Je voudrais à cette occasion remercier et mettre en avant le très beau travail de Julien Devaureix, le créateur et animateur du forum Sismique, grâce à qui j’ai pu accéder à des travaux aussi divers que très bien argumentés.
Bravo à Julien, je lui souhaite de continuer longtemps à nous ouvrir les yeux.
Mes remerciements également à l’équipe de la revue Fruits et Abeilles qui m’a chaleureusement accueilli dans le groupe de rédacteurs il y a déjà 4 ans !
Conclusion de mon intervention
Quelques liens vers les sites et les ouvrages qui ont influencé cette présentation
20h Office du tourisme, 1 place de la liberté – entrée libre
Ce vendredi 8 avril j’intervenais dans le cadre de l’Association Arboricole de la Vallée de la Mossig (AAVM) à Marlenheim. Cette année, le titre de ma présentation était « 7 clés pour une transition plus humaine ». J’y faisais la synthèse de mes réflexions de ces deux dernières années, nourries par des lectures, les conférences et les interviews données par des philosophes, des scientifiques, des activistes, des écrivains etc …
« 7 clés » parce qu’au travers de tout ce que j’ai pu voir et lire ces deux dernières années, ces sept thèmes que j’aborderai dans cette soirée me semblent cristalliser les domaines dans lesquels il faudra (faudrait) changer notre comportement pour pouvoir éviter (affronter) ce qui arrive à grands pas : une dégringolade incontrôlée. Nous aurons besoins de rationalité, d’humilité, de collectif, de bienveillance, de solidarité, de philosophie, de politique, ce sont les sept clés (les « facteurs de succès ») que je propose.
Je voudrais à cette occasion remercier et mettre en avant le très beau travail de Julien Devaureix, le créateur et animateur du forum Sismique, grâce à qui j’ai pu accéder à des travaux aussi divers que très bien argumentés.
Bravo à Julien, je lui souhaite de continuer longtemps à nous ouvrir les yeux.
Mes remerciements également à l’équipe de la revue Fruits et Abeilles qui m’a chaleureusement accueilli dans le groupe de rédacteurs il y a déjà 4 ans !
Conclusion de mon intervention
Quelques liens vers les sites et les ouvrages qui ont influencé cette présentation