Alors que nous sommes entrés dans la 6eme et la plus terrible ère d’extinction jamais vécue par notre planète, la sauvegarde de la biodiversité est dans tous les discours écologiques. Mais pourquoi défendre la richesse de la faune et de la flore ? Quels sont les bénéfices de cette diversité ? Quels sont les mécanismes en œuvre ? Comment la favoriser ? Quelles applications au verger et au jardin ? Pour adhérer à ce programme nous aimons bien comprendre. Explications
Dans la première partie de cet article nous sommes retournés sur les premiers pas de la permaculture en résumant le premier livre décrivant le concept, intitulé « permaculture one », écrit par Bill Mollison et David Holmgren en 1978. Dans cette deuxième partie je propose une analyse critique mettant en avant ce qui peut facilement être adapté en Europe et les points discutables de la proposition
Rationalité et humilité, le collectif, la bienveillance, la solidarité et la philosophie, la politique voici les 7 clés, les 7 facteurs de succès proposés pour aborder une « transition » …. qui n’en aura peut-être que le nom. Il est temps de donner une conclusion à cette série d’articles sur ce thème, avec des éléments pratiques, des directions possibles et quelques recettes pour bien vivre cette période difficile.
20h Salle des fêtes, 3 rue du Scheibenberg – entrée libre
Le vendredi 22 avril j’ai eu le plaisir de répondre à l’invitation de l’association des arboriculteurs et bouilleurs de cru de la vallée de Villé pour une soirée dont le thème était « 7 clés pour une transition plus humaine ». J’y faisais la synthèse de mes réflexions de ces deux dernières années sur la « transition écologique » qui nous attend; synthèse nourrie par des lectures, les conférences et les interviews données par des philosophes, des scientifiques, des activistes, des écrivains etc …
« 7 clés » parce qu’au travers de tout ce que j’ai pu voir et lire ces deux dernières années, ces sept thèmes que j’aborderai dans cette soirée me semblent cristalliser les domaines dans lesquels il faudra (faudrait) changer notre comportement pour pouvoir éviter (affronter) ce qui arrive à grands pas : une dégringolade incontrôlée. Nous aurons besoins de rationalité, d’humilité, de collectif, de bienveillance, de solidarité, de philosophie, de politique, ce sont les sept clés (les « facteurs de succès ») que je propose.
Vous trouverez ci-dessous quelques pages de cette présentation et quelques liens sur des articles et sites d’intérêt.
Je voudrais à cette occasion remercier et mettre en avant le très beau travail de Julien Devaureix, le créateur et animateur du forum Sismique, grâce à qui j’ai pu accéder à des travaux aussi divers que très bien argumentés.
Bravo à Julien, je lui souhaite de continuer longtemps à nous ouvrir les yeux.
Mes remerciements également à l’équipe de la revue Fruits et Abeilles qui m’a chaleureusement accueilli dans le groupe de rédacteurs il y a déjà 4 ans !
Conclusion de mon intervention
Quelques liens vers les sites et les ouvrages qui ont influencé cette présentation
20h Office du tourisme, 1 place de la liberté – entrée libre
Ce vendredi 8 avril j’intervenais dans le cadre de l’Association Arboricole de la Vallée de la Mossig (AAVM) à Marlenheim. Cette année, le titre de ma présentation était « 7 clés pour une transition plus humaine ». J’y faisais la synthèse de mes réflexions de ces deux dernières années, nourries par des lectures, les conférences et les interviews données par des philosophes, des scientifiques, des activistes, des écrivains etc …
« 7 clés » parce qu’au travers de tout ce que j’ai pu voir et lire ces deux dernières années, ces sept thèmes que j’aborderai dans cette soirée me semblent cristalliser les domaines dans lesquels il faudra (faudrait) changer notre comportement pour pouvoir éviter (affronter) ce qui arrive à grands pas : une dégringolade incontrôlée. Nous aurons besoins de rationalité, d’humilité, de collectif, de bienveillance, de solidarité, de philosophie, de politique, ce sont les sept clés (les « facteurs de succès ») que je propose.
Je voudrais à cette occasion remercier et mettre en avant le très beau travail de Julien Devaureix, le créateur et animateur du forum Sismique, grâce à qui j’ai pu accéder à des travaux aussi divers que très bien argumentés.
Bravo à Julien, je lui souhaite de continuer longtemps à nous ouvrir les yeux.
Mes remerciements également à l’équipe de la revue Fruits et Abeilles qui m’a chaleureusement accueilli dans le groupe de rédacteurs il y a déjà 4 ans !
Conclusion de mon intervention
Quelques liens vers les sites et les ouvrages qui ont influencé cette présentation
Comme promis des nouvelles de Mare Nostrum.
De retour d’une plongée (avec bouteille cette fois) autour de l’île la plus au nord de l’achipel des Cerbicales, en face de la plage de Palombaggia, sud-est de la corse, appelée « La Vaccha ».
Nous y avons rencontré par 18 mètres de fond des mérous (une bonne vingtaine en tout), des Barracudas (un banc de 15 individus), 5 murènes. Bien sûr des Castagnoles, des dentis, plus la cohorte habituelle de girelles et de dorades.
Pas de coraux ou presque, pas de coquillage, pas d’oursins, pas de poulpe, ni de crabe, ni de ….. Pas de couleur en résumé. Toujours ce gris surprenant et uniforme qui me met assez mal à l’aise. L’eau est d’une limpidité exceptionnelle, 24°, l’idéal pour avoir une flore et une faune florissante .. Alors ?
C’est un peu comme si tout un pan de la pyramide alimentaire avait disparu.
Impression toujours ou réalité ?
Pour compléter, j’ai fait une exploration PMT d’une petite anse à l’extrême sud de l’île de beauté, ou presque : la pointe de la Testa. J’ai eu la joie (chance) de rencontrer immédiatement une superbe raie sur son petit banc de sable. Malheureusement entourée en surface de très nombreuses méduses …. Vous imaginez que je n’ai pas continué mon incursion plus longtemps ….
Je maintiens que partout où je regarde, les fonds me semblent morts, alors,
Je viens régulièrement en Corse, endroit que j’adore.
La plongée (palme, masque et tuba le plus souvent) fait partie de mes activités préférées.
Cela faisait 2 ans que je n’étais pas venu sur l’île de beauté.
Les paysages y sont toujours magnifiques, la beauté toujours là.
Hélas,
Après 2 séances de 2 heures de « promenade » avec mon masque dans une petite crique près de Porto-Vecchio le bilan est triste :
3 étoiles de mer, 1 petite murène, quelques colonies de posidonies, 1 petit crabe, 1 concombre de mer, 1 petit banc de petites dorades, quelques autres espèces de petits poissons en petit nombre, des oursins. Le tout sur un fond uniforme grisatre. Pas de colonies de posidonies vivantes visibles (la plupart sont grises).
La plage reflète le fond : traces de pétrole, plastiques à volonté. Triste.
Sachant que nous sommes à quelques kilomètres de La réserve naturelle des bouches de Bonifacio, je suis très inquiet.
Les autres plages visitées en descendant vers Bonifacio ( Palombaggia, Balistra, Figari) sont mortes, ou presque.
Bien sûr, il s’agit simplement d’une impression, rien à voir avec une étude scientifique, hmmm ? Je vais retourner visiter le paradis sous-marin local prochainement, cette fois avec des bouteilles, en espérant ne pas y trouver une confirmation de ma première impression, ma dernière visite dans ce coin de la Corse date de plus de 6 ans ….
Peut-être mon impression est-elle erronée ? peut-être « Mare nostrum » est-elle en train de se remettre ?