Céder ou combattre ? Faut-il se résigner face à l’évolution du climat et au changement du régime des pluies ou peut-on agir à son niveau ? plus loin sur le territoire ? Les civilisations qui nous ont précédé ont imaginé des solutions qui ont fait leurs preuve dans le passé, peut-on s’en inspirer ? C’est le dernier volet de notre réflexion autour de l’eau.
Sous forme liquide, de glace, de vapeur de gouttelettes elle est omniprésente sur notre planète. Indispensable à la vie du plus petit organisme à celle du plus grand cétacé, elle est partout. Autrefois abondante dans sa version potable elle devient un bien extrêmement précieux en même temps qu’un danger redouté. Chronique autour de l’eau en 3 volets : « Bienfaits et dangers », « Eau et civilisations », « Cultiver l’eau »
Au jardin, les nouvelles conditions météorologiques, la fragilité des variétés cultivées, les exigences de rendements nous rendent tributaires de nombreux matériaux qui ne sont pas produits à proximité et dont certains ont un coût écologique non négligeable. Si il n’est pas facile de trouver des alternatives plus sobres pour les serres, voiles etc, il y a en revanche des domaines dans lesquels nous pouvons devenir moins tributaires des approvisionnements lointains et même faire de substantielles économies. A la recherche de quelques pistes.
La rubrique de janvier était consacrée à une première approche de l’hydroponie, notamment au travers de la méthode de Kratky. Nous reprenons ce mois-ci ce sujet passionnant en l’élargissant aux différentes variantes possibles, avant de traiter prochainement de …. l’aquaponie
Depuis leur apparition sur terre, de nombreux animaux (dont Homo Sapiens) ont eu besoin de se protéger des dangers et des aléas météorologiques en construisant (ou en choisissant) un abri. Certains sont transportables (les tipis), d’autres éphémères (igloos, nids), d’autres faits pour durer (barrage de castors, abris humains). Jusqu’au siècle dernier il semblait qu’il n’y avait pas de limite aux constructions humaines et que la terre qui supporte ces constructions sem- blait inépuisable. Or, les points de concentration de l’habitat humain se situent principalement dans les plaines, autour des fleuves, c’est-à-dire sur les sols les plus riches pour l’agriculture: s’abriter ou manger: va-t-il falloir choisir ?
Une nouvelle méthode de culture ? un néologisme de plus ? une vraie révolution ? après l’agro-écologie, l’agroforesterie, la permaculture, …. la Syntropie est-elle une nouvelle mode ?
Comment sommes-nous passés de notre régime de cueilleur-chasseur aux repas hyper industriels ultra-transformés et à l’omniprésence de la viande dans notre régime alimentaire ? Quels sont les leviers disponibles dans notre alimentation pour un meilleur avenir collectif et une meilleure santé individuelle ? Et si l’une des clés de notre avenir sur la planète se tenait dans notre assiette ?